lundi 14 mars 2011

Paul : un film sans cape et sans épée (mais avec un sabre)

Si vous n'avez pas encore de trous à vos chaussettes (comment est-ce possible !?!), un conseil avisé : courez... que dis-je ? Volez ! Téléportez-vous ! Affrétez au plus vite votre vaisseau terrial pour aller voir Paul (en vente dans le cinéma le plus proche de chez vous, et ne lisez surtout pas la notice d'emballage). 

Encore un régal visuel dont nous gratifient les deux acteurs britanniques Simon Pegg et Nick Frost, le tout avec l'aide de Greg Mottola qui, grâce à cette collaboration, arrive à se faire pardonner de ses douilles précédentes (allez voir les titres sur IMDB bande de feignasses !). Dans la lignée qui défrise un caniche royal, Paul succède fièrement aux deux dernières oeuvres des deux compères, Shaun of the Dead (2004) et Hot Fuzz (2007) réalisés tous deux par Edgar Wright (non, moi non plus je ne connais pas ce monsieur). 


Point de zombies affamés ou de curé armé d'un bazooka dans ce nouvel opus (ooooohhhh... déçue....), mais un alien plus cool que James Dean qui complète magistralement le duo de nerds qui nous emmènent sur les routes du sud-ouest des Etats-Unis, du Comic-On à la zone 51, en passant par des bars étranges et une boîte au lettres solitaire. 

Une rencontre (d)étonnante entre deux geeks britanniques (Graeme et Clive), un extra-terrestre (Paul) et une bigotte borgne (Ruth) qui va apprendre à manier l'art de l'insulte avec une dextérité très imaginative. Le tout parsemé d'agents fédéraux pas très malins à leurs trousses. Ca court, ça pisse dans son froc, ça ressuscite des oiseaux, ça rigole, ça embrasse, ça plane, ça pète dans tous les sens, ça s'évanouit, et ça bousille un magnifique T-Shirt de l'Empire Contre-Attaque (naaaaan !!! Pourquoiiiiii ???). Secouez et vous obtiendrez un film avec des tongs (schlaps / flip-flops / claquettes, vous choisissez) et une tête plus grosse qu'une pastèque gonflée à l'hélium. Oh yeah ? me demanderez-vous. Oh yeah ! répondrais-je.

Et puis bon, il faut dire aussi que la scène avec Sigourney Weaver vaut son pesant de pop-corn.

En somme, un film attachant - à l'image de ses personnages principaux -, bourré de références cinématographiques qui vous feront sautiller d'excitation sur votre siège, et surtout, un humour tout en finesse à déguster avec un milk-shake au chocolat et un double cheeseburger avec bacon grillé.

2 commentaires:

  1. Hé ben moi je vais essayer d'aller le voir vendredi.
    Sinon pour votre info chère Chaussette Trouée, vous saurez qu'Edgar Wright a également réalisé l'excellentissime "Scott Pilgrim" Il faut le voir aussi, très très vite!!!

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  2. ok, je vais voir pour dégoter le DVD.. Affaire à suivre ;o)

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