mercredi 12 décembre 2012

« Long John Silver » : un roman qui vous guérira du mal de mer


Pour tout lecteur en quête d’évasion et d’histoires trépidantes, heureusement qu’on peut compter sur ce bon vieux Long John Silver pour nous conter ses aventures incroyables aux quatre coins des mers. Ce pirate haut en couleur créé par Robert Louis Stevenson reprend du service grâce à Björn Larsson qui lui permet de raconter ses mémoires, de ses débuts en tant que jeune mousse jusqu’à sa mort.

John Silver nous embarque avec lui sur tous les navires grâce auxquels il va voguer pendant de nombreuses années, et nous relate de manière assez détaillée ses aventures incroyables. Tour à tour moussaillon, marchand, esclave, ou encore quartier-maître, le personnage fictif côtoie des grands noms de la piraterie ayant bel et bien vécu. Il rencontre même Daniel Defoe ; l’écrivain sans qui nombre de boucaniers et de flibustiers seraient tombés dans l’oubli ou n’auraient simplement jamais existé.

Grande gueule, fin conteur et ne craignant rien ni personne, John Silver débite ses mémoires rocambolesques tel un bonimenteur, sans discontinuer, avec une chronologie quelque peu anarchique. Lecteurs sensibles adeptes de toute véracité s’abstenir. Même si le personnage nous agace quelque peu – sentiment très certainement partagé avec bon nombre des protagonistes du roman – ce baratineur nous propulse au cœur d’une époque enchanteresse où liberté, piraterie et aventures font la loi. En somme, un bon remède contre le mal de mer et une brèche temporelle pour s'évader de notre quotidien.